Chers amis,
Notre première réunion sest tenue comme convenu
le 15 mai à Nanterre, de 11 à 13 heures. 22 étudiants
y ont assisté et se sont exprimés, ce qui constitue
un premier motif de satisfaction.
La plupart des participants préparent un DEA ou sont en
cours de Doctorat. Ils sont pratiquement tous inscrits dans les
universités de la région parisienne, à lexception
de deux étudiantes inscrites à lUniversité
de Provence (Aix-en-Provence) et une troisième à Bordeaux
III.
Dans un mot de bienvenue, Monsieur Pierre Rouillard, Directeur de
la MAE, sest félicité de linitiative et
a invité lensemble des participants à sintéresser
aux activités des différents laboratoires et équipes
de recherche installés sur place, susceptibles de nourrir
leur propre recherche tant du point de vue méthodologique
que du point de vue thématique.
Après la présentation des organisateurs, Mériem
Sébai a rappelé lambition de cette initiative,
dune part réunir dans un cadre informel mais néanmoins
universitaire, de jeunes chercheurs travaillant non seulement sur
lAfrique ancienne mais sur lensemble du monde ancien,
autour de thèmes scientifiques intéressant les uns
et les autres ; et dautre part permettre aux jeunes doctorants
de prendre contact avec des chercheurs, des enseignants ou tout
simplement avec leurs collègues et de se tenir informé
de lactualité scientifique (mais aussi administrative).
Mohammed Ben Abbès a par la suite présenté
un projet de page électronique conçu par ses soins.
Il sagit dun Bulletin de liaison électronique
intitulé Africa Antiqua, hébergé gratuitement
sur free.fr (http://africaantiqua.free.fr). Larchitecture
de ce bulletin est relativement simple afin den faciliter
laccès et lusage. Après un paragraphe
de bienvenue, lutilisateur peut accéder à cinq
rubriques : « Annuaire », « Agenda scientifique
», « Nouveautés bibliographiques », «
Utilitaires » et « Contacts ». En outre, des liens
permettent daccéder directement à différents
sites internet (Préhistoire, Histoire, Archéologie,
Épigraphie, Bibliothèques, Instituts de recherche,
etc.). Après avoir discuté du fonctionnement et des
différentes rubriques, nous avons abordé deux points
importants. En premier lieu la nécessité dobtenir
laccord des étudiants pour faire figurer leur noms,
lintitulé de leur recherche, le nom de leur directeur
de recherche, leur université de rattachement et leur adresse
électronique dans lannuaire. Nous avons convenu de
préparer un formulaire (à télécharger
sur Africa Antiqua) que vous nous retournerez par voie postale ou
électronique. Le second point concerne lalimentation
des différentes rubriques de ce bulletin. Elle repose sur
nous tous, toute information scientifique ou administrative susceptible
dintéresser lun de nous est utile. Il suffit
de la transmettre par courrier électronique à Mohammed
Ben Abbès (benabbes@free.fr) qui se chargera de la transférer
sur le bulletin.
Cet outil constitue linterface idéale pour un projet
comme le nôtre puisquil assure un contact permanent
entre nous, que lon soit à Paris, en province ou à
létranger et permet daccéder rapidement
et à moindre coût à des informations parfois
difficiles à obtenir. Nous comptons sur vous pour le nourrir
de vos tuyaux, de vos compte-rendus douvrages,
de colloques, de visites dexposition, etc.
Hédi Dridi a ensuite lancé la discussion sur lavenir
de nos réunions : périodicité, contenu, prochaines
séances, etc.
Sur la question de la périodicité, nous avons proposé,
dans un premier temps, un rendez-vous tous les trois mois. Mais
il semble, à voir lenthousiasme des différents
participants, quil faille organiser des rendez-vous mensuels.
Cela ne peut que nous enchanter, dautant plus que la MAE sest
dite prête à nous accorder une salle, les vendredis
matins. Il ne vous reste donc quà nous proposer des
exposés ...
Lannée universitaire touchant à sa fin, nous
avons fixé notre prochain rendez-vous au 23 octobre 2002,
même heure, même lieu, sous réserve de modification
dont vous serez bien sûr informés.
Le programme de nos séances a été évoqué.
Nous avons proposé, sur la base de deux heures, de consacrer
30 minutes à lintervention programmée et 30
minutes à la discussion. La deuxième heure serait
consacrée aux problèmes scientifiques et administratifs
soulevés par les participants. La séance se terminera
par la désignation dun intervenant volontaire pour
la prochaine rencontre (avec priorité aux personnes qui nont
pas encore achevé leur thèses). Cependant, plusieurs
participants nous ont fait justement observer que le temps laissé
à la discussion devrait être plus souple. Nous consacrerons
donc le temps quil faudra au débat suscité par
les interventions.
Nous saluons notre première intervenante, Zakia Ben Hadj
Naceur - Loum, qui évoquera « La circulation monétaire
en Afrique romaine, au cours du IIIe s. ap. J.-C. ». Nous
vous attendons nombreux, le 23 octobre !
Nous avons également évoqué la question des
réunions en Province. Sandrine Crouzet, Raya Ben Guiza et
Zakia Ben Hadj Naceur - Loum ont insisté, à juste
titre, sur la nécessité dassocier les universités
de province à notre démarche. Nous sommes bien sûr
préoccupés par cette question et nous avons proposé
de tenir une réunion à Aix-en-Provence au cours du
mois de janvier 2003. Nous espérons que les étudiants
dAix répondront à cet appel et quils nous
ferons bientôt une proposition. Le choix dAix est bien
sûr dû à la forte tradition africaniste du centre
Camille Jullian, mais les propositions des étudiants de Lille,
Toulouse ou Bordeaux sont également les bienvenues.
Après ces discussions, Noureddine Tlili a donné des
indications sur les modalités de constitution de dossiers
pour lobtention dune bourse de recherche à lÉcole
française de Rome. Vous trouverez dorénavant toutes
les informations nécessaires sur notre bulletin, dans la
rubrique « Utilitaires », sous rubrique « Bourses
».
Enfin, une question soulevée par une partie des présents
à la réunion a suscité une discussion animée.
Il sagit de la proposition de se constituer en association.
Certes, cela permettrait de disposer dune structure juridique
et denvisager des actions plus ambitieuses (publications,
déplacements en province ou à létranger,
etc.). Toutefois, nous avons exprimé nos réticences
quant à cette initiative, du moins dans un premier temps
et dans le cadre de ce projet. Nous rappelons dans ce qui suit les
arguments qui nous paraissent aller à lencontre dune
telle initiative. Ils peuvent, bien entendu, ne pas être partagés
par lensemble des participants :
En premier, nous tenons à rappeler que lobjectif
de ce projet, tel quil a été défini dans
le courrier que vous avez déjà reçu, est et
reste toujours de fournir un cadre informel, à lintérieur
de luniversité, permettant aux doctorants de tisser
des liens avec leurs collègues, ainsi quavec des chercheurs
confirmés, susceptibles de les aider dans leur recherches
présentes et futures. La page électronique conçue
par Mohammed Ben Abbès et les réunions, trimestrielles
ou mensuelles que nous envisageons constituent à notre avis
une interface amplement suffisante pour atteindre un tel objectif.
Ce projet, est né du constat que les étudiants sont
assez isolés et ont finalement peu doccasion de se
confronter au monde extérieur, cest-à-dire
dexposer leur travaux, de prendre des contacts avec des chercheurs,
des professeurs ou des institutions, bref dapprendre à
naviguer dans le monde de la recherche. Loin de chercher à
concurrencer, dune manière ou dune autre, les
structures déjà en place (séminaires de recherches
animés par les différents spécialistes de lAfrique
et plus généralement de la Méditerranée
antique, colloques et congrès, activités de la Société
dÉtudes sur le Maghreb préhistorique, antique
et médiéval - SEMPAM -), nous avons pour ambition
de susciter un environnement nous permettant de mieux nous préparer
à intégrer ces mêmes structures (préparer
et tester une communication, accélérer une recherche
bibliographique, prendre contact avec telle ou telle personne, etc.).
Créer une association irait à lencontre de cet
objectif et favoriserait le repli sur soi.
Certains participants ont notamment souligné le fait quune
association nous permettrait de publier des textes. Certes, pour
des jeunes chercheurs, il est primordial de publier afin de se faire
connaître. Mais faut-il le faire à tout prix ? Nous
pensons pour notre part que nous devrions plutôt nous employer
à aider à la naissance de travaux susceptibles dintéresser
les revues et de retenir lattention de leur comité
de lecture.
Enfin, au-delà des déclarations dintention,
la gestion dune association demande un investissement en énergie
et en temps auquel peu détudiants sont prêts
à consentir, sans parler des responsabilités administratives
et financières. Nous ne sommes pas, en ce qui nous concerne,
disposés à prendre en charge une structure plus rigide.
Cela dit, nous restons ouverts à toutes vos suggestions.
En attendant la prochaine réunion, nhésitez
pas à nous contacter sur Africa Antiqua (http://africaantiqua.free.fr).
Cordialement.
p.s. : pensez à ouvrir une boîte aux lettres électronique,
cest gratuit sur Yahoo, Hotmail, etc. et ça nous permet
de faire des économies de timbres et de papier (sans parler
de la protection des arbres qui peuplent les forêts dAfrique
et dailleurs...) !